Lorsqu’une entreprise ne souhaite pas ou ne peux pas afficher une adresse sur son profile d’entreprise, cette entreprise est obligée de définir une zone de service. Malheureusement, la définition de cette zone de service compte de nombreuses chausse-trappes. Dans cet article, nous examinerons les principaux pièges et mythes liés à votre zone de service.

Ce qu’il faut savoir:

• Votre zone de service n’affecte votre ranking en aucune façon. Son effet est purement visuel. Bien entendu, la zone de service peut influencer les chances qu’un client potentiel vous appelle, mais elle ne vous fera jamais ressortir plus haut dans les secteurs sélectionnés.
• Google doit avoir accepté votre zone de service avant de cacher votre adresse. Si votre zone de service est en attente, cela provoque un bogue et vous devrez revalider votre adresse.
• Il y a un nombre maximum de secteurs. Vous avez droit à vingt secteurs au maximum.
• Google peut afficher le nom du secteur différemment une fois qu’il a été sauvegardé.
• Méfiez-vous des homonymes ou des abréviations! Si on tente d’utiliser «Saint-Bruno», il y a un réel risque de se retrouver avec la municipalité du Lac-Saint-Jean au lieu de Saint-Bruno-de-Montarville!

J’ai défini une zone de services, pourquoi je ne la vois pas?

Premier point à savoir: la zone de service n’est tracée sur la carte que si votre adresse est cachée. Si votre adresse est montrée, c’est votre repère qui est affiché uniquement. Bizarrement, il est possible de savoir quelle zone de service a été assignée à un profil, mais seulement dans le Google Finder et non dans Google Maps à proprement parler.

À l’inverse, la zone n’est pas tracée sur la carte du Google Finder…

Il y a deux autres raisons qui peuvent empêcher l’affichage de la zone de service:

• Vous venez de faire la modification. Si vous venez de définir votre zone de service ou de cacher votre adresse, cela peut prendre un certain temps avant qu’elle ne s’affiche correctement partout. Cela est normal. Si au bout de quelques jours la situation ne s’est pas résorbée, il faudra vérifier qu’il n’y a pas d’erreurs.
• Les lieux que vous utilisez ne sont pas des secteurs dans Google Maps. J’examine ce point dans la section suivante.

Que puis-je utiliser pour définir ma zone de service?

Grosso modo, toute entité à laquelle Google Maps a associé des limites. Malheureusement, toutes les entités visible sur la carte ne disposent pas de telles limites! En effet, certains noms géographiques sur la carte ne correspondent pas à des secteurs géographiques, mais plutôt à des points (par exemple Auteuil ou Côte-des-Neiges).

Détail à garder en tête: les éléments utilisables peuvent changer avec le temps. Il y a eu une époque où utiliser un «secteur» comme Auteuil modifiait effectivement la zone de service, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. De nouveaux secteurs sont occasionnellement ajoutés. Comme l’arrondissement du Vieux-Longueuil.

Complication supplémentaire, certains secteurs sont reconnus par Google comme ayant des limites, mais ces limites ne sont pas montrées sur la carte lorsqu’on clique sur le nom. Par exemple, les villes fusionnées de Sherbrooke, Gatineau et Longueuil sont clairement associées à des limites dans Google. On le sait parce que la carte n’est pas zoomée comme c’est le cas pour Auteuil. Ces secteurs peuvent être utilisés pour définir une zone de service.

Donc, qu’est-ce qui existe et qui est utilisable dans Google, exactement?

• Les région administratives: Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, Estrie etc. Généralement, nous ne recommandons pas cette approche. C’est surtout problématique pour les régions de la rive Nord du Fleuve, car ces régions sont constituées d’un territoire beaucoup plus grand que les municipalités elles-mêmes. Les zones de service générées par cette approche sont beaucoup trop grandes.
• Les MRCs: La quasi-totalité des MRCs sont tracées et utilisables dans Google Maps.  À cause de la limite du nombre de secteurs, cette approche est particulièrement intéressante si vous desservez un grand nombre de municipalités en milieu rural. Dans certains cas, il est nécessaire d’entrer le nom sous la forme «[NOM] Regional County Municipality». Comme pour les régions, il faut considérer la taille réelle de la MRC, par exemple dans le cas de la Matawinie.
• Les municipalités actuelles: Les municipalités sont presque toutes associées à des limites (visibles ou non) dans Google Maps. Toutefois, parce que les données sont mal importées, il est fréquent qu’une municipalité existe sous deux formes. L’une possède des limites, et l’autre nom. Dans ce dernier cas, il suffit généralement d’ajouter le nom de la MRC pour afficher ses limites. Par exemple, L’Ange-Gardien vs. «L’Ange-Gardien, La Côte-de-Beaupré».
• Les municipalités fusionnées: Un grand nombre d’anciennes villes fusionnées sont encore présentes dans Google Maps. Par exemple Lachenaie, Bellefeuille, Saint-Thomas-d’Aquin ou Lennoxville.
• Les arrondissements et quartiers officiels, lorsqu’ils existent, sont généralement tracés et utilisables dans toutes les villes où ils existent. Une exception est le quartier de Saint-François, à Laval.
• Les îles: En plus de constituer des profils sur lesquels on peut laisser des photos et des avis, les îles peuvent aussi servir à définir une zone de service. C’est particulièrement utile à Montréal, car cela évite d’entrer toutes les villes de l’agglomération de Montréal séparément.
• Les codes postaux: En dernier recours, il est possible d’utiliser les codes postaux. Au Canada, la première partie du code postal constitue souvent une bonne approximation d’une ville actuelle ou passée. En milieu rural, le code postal complet suffit à cibler une municipalité entière. Dans ce type de code postal, le premier chiffre est un zéro.

Continuez à lire notre blogue pour continuer à avoir de l’information sur Google Maps et les profils d’entreprises.